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Eradication du Rat noir et du Rat polynésien des îlots du lagon de Wallis par épandage manuel et aérien de raticide (Wallis-et-Futuna) - Retour d'expérience
Biodiversity Conservation, BRB
Available Online

Pagot, Julie (Service Territorial de l'Environnement de Wallis et Futuna)

,

Singh, Clara (Comité français de l’UICN)

,

des Monstiers, Baudouin (Island Conservation)

2024
L’intervention visait la restauration des écosystèmes des îlots du lagon de Wallis et la préservation des espèces indigènes de faune et de flore par l’éradication des populations des deux espèces de rats. L’objectif de ce projet était également l’amélioration des moyens de subsistance des populations locales et leur intégration à la démarche de gestion. Cette intervention s’inscrit dans le cadre global du Programme Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Écosystèmes (PROTEGE), mis en œuvre sur la période 2019-2023 par le Programme régional Océanien de l’Environnement (PROE). A Wallis-et-Futuna, ce projet de dératisation est porté par le STE et bénéficie de l’appui de l’ONG américaine Island Conservation. Au total, 13 îlots ont fait l'objet de ces interventions, représentant une superficie de 223 ha. La dératisation manuelle a mobilisé 15 personnes pendant 15 jours et a nécessité l’utilisation de 1700 kg de raticide et l’appâtage d’une centaine de boites. La dératisation aérienne par drone a mobilisé 10 personnes pendant 500 vols répartis sur 11 journées pour permettre l’épandage de 5 000 kg de raticide. Des retours positifs ont déjà été rapportés par les chefs de village et la population wallisienne quant aux bénéfices des opérations. Ont été signalés : de meilleures récoltes d’arbres fruitiers et des cocoteraies ; une plus grande abondance des crabes de cocotiers et de meilleures conditions de survie lors de l’éclosion des pontes de tortues imbriquées. Un suivi des noddis (oiseaux de la famille des Laridae) mis en œuvre depuis 2023 par la Société Calédonienne d’Ornithologie sur les îlots dératisés en 2021, a montré une augmentation de l’abondance des populations de ces oiseaux.
Restauration des îlots de Wallis - Rapport de mission préliminaire
Biodiversity Conservation, BRB
Available Online

Griffiths, Richard (Island Conservation)

,

des Monstiers, Baudouin (Island Conservation)

2019
Afin de protéger la biodiversité terrestre et marine et de préserver les conditions de vie de la population Wallisienne, il est proposé d’enlever les vertébrés envahissants des îlots situés dans le lagon de Wallis. Dans cette optique, le personnel d'Island Conservation a travaillé conjointement avec celui du Service Territorial de l’Environnement de Wallis et Futuna au cours des mois de Septembre et Octobre 2019 pour entamer le travail de consultation et mieux comprendre les conditions nécessaires à la réussite d’un tel projet. Un panel de vertébrés introduits comprenant des rats, des chats et des cochons est présent sur l’ensemble des îlots du lagon de Wallis, sauf un. Ces espèces constituent une menace permanente pour les plantes et les animaux indigènes des îles et perturbent les processus écosystémiques responsables de la régénération des forêts indigènes et du bon état de santé des récifs. Différentes consultations avec les parties prenantes majeures ont été entreprises et tous les îlots ont été visités et expertisés. Aucun obstacle insurmontable au retrait des espèces envahissantes n'a été identifié et leur éradication est considérée comme réalisable. Une partie des îlots pourrait être traitée manuellement depuis le sol, tandis que les îlots présentant une topographie plus complexe nécessiteraient l'utilisation d’un moyen aérien de type drone pour épandre les appâts contenant le raticide. Préalablement au retrait des rats et des chats, les cochons devront être retirés des îlots où ils sont présents (stratégie présentée au sein de ce document). Des consultations plus approfondies sont essentielles pour fédérer un soutien du public au projet et pouvoir identifier les obstacles à résoudre avant de procéder à l'éradication. Les îlots de Wallis sont régulièrement visités et utilisés par la population. Par conséquent, d’importants efforts et un soutien de la part de la communauté Wallisienne seront nécessaires pour empêcher des réinvasions et assurer la pérennité des bénéfices du projet. Ce projet représente une véritable opportunité pour Wallis de protéger ses ressources naturelles et de développer sa capacité à gérer les problèmes liés aux espèces envahissantes.
Archipelago-wide island restoration in the Galapagos Islands: Reducing costs of invaisve mammal eradication programs and reinvasion risk
BRB
Available Online

Campbell, Karl J.

,

Carrion, Victor

,

Cruz, Felipe

,

Donian, C. Josh

,

Lavoie, Christian

2011
Invasive alien mammals are the major driver of biodiversity loss and ecosystem degradation on islands. Over the past three decades, invasive mammal eradication from islands has become one of society's most powerful tools for preventing extinction of insular endemics and restoring insular ecosystems. As practitioners tackle larger islands for restoration, three factors will heavily influence success and outcomes: the degree of local support, the ability to mitigate for non-target impacts, and the ability to eradicate non-native species more cost-effectively. Investments in removing invasive species, however, must be weighed against the risk of reintroduction. One way to reduce reintroduction risks is to eradicate the target invasive species from an entire archipelago, and thus eliminate readily available sources. We illustrate the costs and benefits of this approach with the efforts to remove invasive goats from the Galápagos Islands. Project Isabela, the world's largest island restoration effort to date, removed > 140,000 goats from > 500,000 ha for a cost of US$10.5 million. Leveraging the capacity built during Project Isabela, and given that goat reintroductions have been common over the past decade, we implemented an archipelago-wide goat eradication strategy. Feral goats remain on three islands in the archipelago, and removal efforts are underway. Efforts on the Galápagos Islands demonstrate that for some species, island size is no longer the limiting factor with respect to eradication. Rather, bureaucratic processes, financing, political will, and stakeholder approval appear to be the new challenges. Eradication efforts have delivered a suite of biodiversity benefits that are in the process of revealing themselves. The costs of rectifying intentional reintroductions are high in terms of financial and human resources. Reducing the archipelago-wide goat density to low levels is a technical approach to reducing reintroduction risk in the short-term, and is being complemented with a longer-term social approach focused on education and governance.