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Rapport sur la Contribution à la caractérisation et à la sectorisation des zones d’intervention au sein des zones prioritaires
Biodiversity Conservation, BRB
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DOMINIQUE, Yannick (Bio eKo Consultants)

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VERDIER, Lucille (Bio eKo Consultants)

2024
Le rapport présente les résultats de la caractérisation et la sectorisation des zones d'intervention du projet PROTEGE en Nouvelle-Calédonie au sein des trois zones prioritaires sélectionnées par le groupe technique. Ce travail de sectorisation a pour objectif de contribuer à la détermination, au sein des trois zones prioritaires, des zones d’environ 10 000 ha correspondant aux zones d’intervention optimales (ZI) pour les opérations de régulation des populations d’ongulés, en particulier de régulation professionnelle au sol et/ou héliportée. La démarche méthodologique qui a été retenue pour identifier les zones d’intervention au sein de chacune des trois Zones Prioritaires s’appuie sur la caractérisation du « risque cerf », qui représente le niveau potentiel de menace généré par les cerfs sur les différents enjeux présents au sein des ZP. Le calcul de ce niveau de risque repose sur (i) la pression "cerf", qui peut se matérialiser par le niveau d'abondance, de fréquentation, de concentration ou de niveau historique de dégradation; (ii) le degré d'enjeu du point de vue environnemental (valeur intrinsèque de la biodiversité ou services écosystémiques rendus) ou du point de vue anthropique (ex : zones agricoles).
Mise en œuvre de l’Indice Aérien d’Abondance du Cerf par Drone avec capteur thermique
Biodiversity Conservation, BRB
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Naseur CHERIF, Ecotone

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Romain ALLIOD, Ecotone

2024
Un protocole innovant de suivi de l’abondance du cerf par drone avec capteur thermique a été élaboré et mis en œuvre pour évaluer l’abondance des populations de cerfs sur les zones prioritaires du projet. Les observations de cette première mise en œuvre ont confirmé une forte concentration des hardes dans les zones difficiles d’accès où la chasse nourricière est pratiquement absente, atteignant en certains endroits des densités qui constituent certainement un record mondial - toutes espèces de cervidés confondues. Pour élaborer ce protocole, des premiers tests ont été réalisés sur divers habitats (savanes, forêt sèche et humide) et à différentes attitudes et pentes, contribuant à la formalisation d’une étude de faisabilité. Celle-ci a permis d’élaborer une méthode projetable dans des zones très difficiles d’accès sans risque d’effarouchement des animaux. Cette phase a par ailleurs permis le développement d’un algorithme de détection et de comptage automatique, capable de distinguer la signature thermique des cerfs de celles d’autres mammifère en condition optimale de mise en œuvre. L’analyse cartographique et la reconnaissance de terrain des zones prioritaires a enfin permis de définir les sites de pilotage recommandés. La mise en œuvre de l’Indice Aérien d’Abondance par Drone (IAAD), entre décembre 2023 et mars 2024, a permis de détecter 2 043 cerfs sur une surface prospectée de 4 694 hectares. Ce résultat est le fruit de 97 plans de vols pour une durée totale de 118 heures. Ils ont permis la prospection de secteurs répartis sur les trois zones prioritaires et ont été définis de manière à offrir une diversité des conditions de suivi, notamment en termes d’habitat (forêt, savane, maquis minier) et de strate de végétation (herbacée, arbustive, arborée). Les efforts se sont néanmoins concentrés sur les savanes herbacées périphériques ou incluses à la forêt humide ou en zones arbustives adjacentes, en excluant autant que possible les zones arborées défavorables à la détection aérienne et aux cerfs en période d’alimentation nocturne. Les résultats dénotent d’une abondance très élevée, avec une densité moyenne de 43,5 cerfs/km2 qui cache cependant des disparités importantes. Le secteur de Boréaré présente ainsi de loin la densité de cerfs la plus élevée (92 cerfs/km2), devant ceux de Konoyes Shaoué (78 cerfs/km2) et Bas Nindhia (63 cerfs/km2).
Eradication du Rat noir et du Rat polynésien des îlots du lagon de Wallis par épandage manuel et aérien de raticide (Wallis-et-Futuna) - Retour d'expérience
Biodiversity Conservation, BRB
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Pagot, Julie (Service Territorial de l'Environnement de Wallis et Futuna)

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Singh, Clara (Comité français de l’UICN)

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des Monstiers, Baudouin (Island Conservation)

2024
L’intervention visait la restauration des écosystèmes des îlots du lagon de Wallis et la préservation des espèces indigènes de faune et de flore par l’éradication des populations des deux espèces de rats. L’objectif de ce projet était également l’amélioration des moyens de subsistance des populations locales et leur intégration à la démarche de gestion. Cette intervention s’inscrit dans le cadre global du Programme Régional Océanien des Territoires pour la Gestion durable des Écosystèmes (PROTEGE), mis en œuvre sur la période 2019-2023 par le Programme régional Océanien de l’Environnement (PROE). A Wallis-et-Futuna, ce projet de dératisation est porté par le STE et bénéficie de l’appui de l’ONG américaine Island Conservation. Au total, 13 îlots ont fait l'objet de ces interventions, représentant une superficie de 223 ha. La dératisation manuelle a mobilisé 15 personnes pendant 15 jours et a nécessité l’utilisation de 1700 kg de raticide et l’appâtage d’une centaine de boites. La dératisation aérienne par drone a mobilisé 10 personnes pendant 500 vols répartis sur 11 journées pour permettre l’épandage de 5 000 kg de raticide. Des retours positifs ont déjà été rapportés par les chefs de village et la population wallisienne quant aux bénéfices des opérations. Ont été signalés : de meilleures récoltes d’arbres fruitiers et des cocoteraies ; une plus grande abondance des crabes de cocotiers et de meilleures conditions de survie lors de l’éclosion des pontes de tortues imbriquées. Un suivi des noddis (oiseaux de la famille des Laridae) mis en œuvre depuis 2023 par la Société Calédonienne d’Ornithologie sur les îlots dératisés en 2021, a montré une augmentation de l’abondance des populations de ces oiseaux.
Restauration des îlots de Wallis - Rapport de mission préliminaire
Biodiversity Conservation, BRB
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Griffiths, Richard (Island Conservation)

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des Monstiers, Baudouin (Island Conservation)

2019
Afin de protéger la biodiversité terrestre et marine et de préserver les conditions de vie de la population Wallisienne, il est proposé d’enlever les vertébrés envahissants des îlots situés dans le lagon de Wallis. Dans cette optique, le personnel d'Island Conservation a travaillé conjointement avec celui du Service Territorial de l’Environnement de Wallis et Futuna au cours des mois de Septembre et Octobre 2019 pour entamer le travail de consultation et mieux comprendre les conditions nécessaires à la réussite d’un tel projet. Un panel de vertébrés introduits comprenant des rats, des chats et des cochons est présent sur l’ensemble des îlots du lagon de Wallis, sauf un. Ces espèces constituent une menace permanente pour les plantes et les animaux indigènes des îles et perturbent les processus écosystémiques responsables de la régénération des forêts indigènes et du bon état de santé des récifs. Différentes consultations avec les parties prenantes majeures ont été entreprises et tous les îlots ont été visités et expertisés. Aucun obstacle insurmontable au retrait des espèces envahissantes n'a été identifié et leur éradication est considérée comme réalisable. Une partie des îlots pourrait être traitée manuellement depuis le sol, tandis que les îlots présentant une topographie plus complexe nécessiteraient l'utilisation d’un moyen aérien de type drone pour épandre les appâts contenant le raticide. Préalablement au retrait des rats et des chats, les cochons devront être retirés des îlots où ils sont présents (stratégie présentée au sein de ce document). Des consultations plus approfondies sont essentielles pour fédérer un soutien du public au projet et pouvoir identifier les obstacles à résoudre avant de procéder à l'éradication. Les îlots de Wallis sont régulièrement visités et utilisés par la population. Par conséquent, d’importants efforts et un soutien de la part de la communauté Wallisienne seront nécessaires pour empêcher des réinvasions et assurer la pérennité des bénéfices du projet. Ce projet représente une véritable opportunité pour Wallis de protéger ses ressources naturelles et de développer sa capacité à gérer les problèmes liés aux espèces envahissantes.
Plan de détection précoce et réponse rapide contre les espèces exotiques envahissantes à Wallis et Futuna
Biodiversity Conservation, BRB
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DOMINIQUE, Yannick (Bio eKo Consultants)

2023
A travers le projet PROTEGE, le territoire de Wallis & Futuna a souhaité renforcer sa gestion des espèces exotiques envahissantes (EEE) et plus particulièrement la biosécurité aux frontières. La biosécurité des territoires est en effet un élément essentiel pour garantir la protection et le maintien des modes de vie des populations insulaires du Pacifique en prevenant l’entrée et l’établissement des agents biologiques susceptibles d’avoir des effets néfastes sur les différents secteurs de l’économie et de la santé, ainsi que sur l’environnement. En complément d'une revue de la règlementation qui a permis plusieurs avancées en termes de biosécurité, Wallis et Futuna a souhaiter mettre élaborer des procédures opérationnelles et des moyens qui permettent sa mise en œuvre pleine et effective. Le plan opérationnel de détection précoce et réponse rapide (EDRR (en anglais)) répond à cet objectif. Il vise à renforcer la coordination entre les différents acteurs impliqués dans la biosécurité du territoire, de garantir le soutien des autorités, notamment les autorités coutumières, ainsi que la vigilance et l’observation par tous pour détecter toute nouvelle apparition ou extension d’EEE.