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Dans le cadre du projet PROTEGE une enquête a été réalisée à Maré par l’Agence néo-Calédonienne de la Biodiversité (ANCB) auprès des chasseurs de chèvres ensauvagées. Les objectifs sont d’évaluer les pratiques et l’effort de chasse, le niveau de prélèvements, la capacité et la volonté de diversifier les techniques de chasse et à augmenter l’effort de chasse, au regard des dégâts constatés. Les chèvres ensauvagées (ou férales, Capra hircus) contribuent à la raréfaction de nombreuses espèces végétales natives et à la dispersion et au développement de plusieurs plantes introduites envahissantes. Aux Îles Loyauté des troupeaux de chèvres sont présents sur une grande partie des corniches littorales de Lifou et de Maré, où la chasse de la chèvre ensauvagée répond principalement à un besoin pour les dons et coutumes, et pour l’autoconsommation. Une pré-enquête a été réalisée par l’animateur PROTEGE (également agent de l’ANCB), afin de recenser les chasseurs de chèvres férales sur Maré et de prendre leurs contacts pour la réalisation de l’enquête. Dans un deuxième temps, l’ensemble des chasseurs de chèvres ensauvagées identifiés ont été contactés afin de répondre à l’enquête.

Le rapport présente les résultats de la caractérisation et la sectorisation des zones d'intervention du projet PROTEGE en Nouvelle-Calédonie au sein des trois zones prioritaires sélectionnées par le groupe technique. Ce travail de sectorisation a pour objectif de contribuer à la détermination, au sein des trois zones prioritaires, des zones d’environ 10 000 ha correspondant aux zones d’intervention optimales (ZI) pour les opérations de régulation des populations d’ongulés, en particulier de régulation professionnelle au sol et/ou héliportée. La démarche méthodologique qui a été retenue pour identifier les zones d’intervention au sein de chacune des trois Zones Prioritaires s’appuie sur la caractérisation du « risque cerf », qui représente le niveau potentiel de menace généré par les cerfs sur les différents enjeux présents au sein des ZP. Le calcul de ce niveau de risque repose sur (i) la pression "cerf", qui peut se matérialiser par le niveau d'abondance, de fréquentation, de concentration ou de niveau historique de dégradation; (ii) le degré d'enjeu du point de vue environnemental (valeur intrinsèque de la biodiversité ou services écosystémiques rendus) ou du point de vue anthropique (ex : zones agricoles).

Le patrimoine naturel marin des collectivités françaises d’outre- mer est exceptionnel, bien qu’encore très méconnu. Avec une ZEE totale de plus de 10 millions de km2, les outre-mer contribuent à plus de 97 % à l’espace maritime national, le deuxième plus vaste au monde. Les îles et archipels français tropicaux accueillent 10 % des récifs coralliens et lagons et 20 % des atolls de la pla- nète

Microbenthos and macrobenthos were quantitatively studied at 62 stations distributed regularly over the Uvea Atoll lagoon (850 km2). Sampling was performed using both SCUBA and a 0.1 m2 Smith Mclntyre grab. Mean estimates of ATP, chlorophyll a and phaeopigments were 297.3ng/cm2, 77.01 mg/m2 and 35.28 mg/m2 respectively. The mean macrobenthic biomass was 4.14 gAFDW/m2 of which the macrophytobenthos accounts for 39%. The benthic biomass decreased from the coast to the deepest parts of the lagoon. Macrophytes were most abundant in the coastal area and became progressively scarcer with increasing depth. By comparison, sessile species dominated on hard substrates in intermediate and deep zones. The abundance of the surface-deposit feeder group, that dominated the trophic structure of zoobenthos (33% of the macrofauna biomass), could be explained by a microphytic biomass six times higher than macrophytobenthic one in terms of carbon. Carnivores (32%) were mainly represented by necrophagous species, and filter-feeders (27%) by bivalves. Herbivores were rare. Four main benthic communities were identified on the basis of their macrobenthic assemblages using a Detrended Correspondence analysis. They corresponded to (1) a coastal zone, with the highest mud percentage in sediments, (2) an intermediate zone, with moderate depth and dominated by hard substrates, (3) a back reef zone, with thick sand layers, and (4) a deep zone dominated by hard substrates. Relative distribution of the trophic groups varied according to the different zones and suggests distinct functional characteristics for the different benthic assemblages. From a biogeographic point of view, this study highlighted the richness of the Uvea Atoll lagoon in terms of benthic species and biomass, compared to other central Pacific atoll lagoons.

The shorefishes of Ouvea, an isolated atoll in the Loyalty Islands group of New Caledonia, had not been surveyed prior to 1990. An extensive survey was conducted by ORSTOM between 1991 and 1992 to obtain baseline information on the shorefishes. A total of 653 taxa among 72 families are now documented from this area. The most diverse families are the Labridae (69 species), Pomacentridae (58 species), Gobiidae (54 spccies),Serranidae (39 species), Chaetodontidae (31 species) and Apogonidae (28 species). The absence or very low diversity of some families (Clupeidae, Nemipteridae, Siganidae) or genera (Abudefduf, Neopomacentrus) is similar to findings for other isolated islands of the Coral Sea. Of the 653 species recorded from Ouvea, 51 species have not been reported from New Caledonia, a large high island to the South. Only one endemic species, Luzonichthys williamsi, has been recognized among the shorefishes at Ouvea. A number of Pacific Plate endemic species were recorded at Ouvea. which is positioned on the Australasian Plate to the south of the edge of the Pacific Plate. Antennarius duescus, previously known from three specimens taken at the Hawaiian Islands, is recorded from a single specimen taken at Ouvea. Another antitropical distribution pattern is exhibited by Dinemalichthys riukiuensis, which is known to occur at Fiji, Ouvea and Queensland in the South and from Okinawa.

Report on attendance at the 34th, meeting of the SPC committee of representatives of Governments and Administration (CRGA) 16-19 November 2004, Noumea, New Caledonia